Les escaliers en bois ou en métal ne peuvent être carrelés. Cependant, si vous possédez un escalier en béton, vous pouvez recouvrir les marches avec du carrelage. Il est très important que le revêtement de sol choisi pour votre escalier intérieur ou extérieur soit esthétique et s’accorde parfaitement avec le style de votre logement mais il est également primordial qu’il réponde à certaines caractéristiques spécifiques, comme son adhérence, ou sa résistance, par exemple.
Comment choisir le carrelage de mon escalier ?
Pour choisir le carrelage de votre escalier, vous devez, en premier lieu, déterminer si le carrelage est pour un escalier intérieur ou pour un escalier extérieur. Que ce soit pour l’un comme pour l’autre, les carreaux doivent être antidérapants, afin d’éviter tout risque de chutes. Vous pouvez y ajouter un nez de marche, qui se pose sur le bout de celle-ci pour renforcer la sécurité. De plus, les carreaux posés doivent être d’une épaisseur suffisante, afin de présenter une solidité parfaite ainsi qu’une résistance aux chocs.
Il est recommandé de choisir un carrelage uni pour permettre une homogénéité entre l’escalier et l’environnement dans lequel il se trouve (généralement, une pièce de vie). Vous pouvez cependant opter pour un carrelage à motifs pour une touche d’originalité. Dans ce cas, il est conseillé de poser les carreaux à motifs sur les contremarches et de l’uni sur les marches, pour éviter d’avoir une surcharge visuelle.
Est-il possible de carreler un escalier en colimaçon ?
Au même titre qu’un escalier droit, il est tout à fait possible de poser du carrelage sur un escalier en colimaçon. Cependant, la pose sera plus longue et plus compliquée. En effet, du fait de sa forme tournante et étroite, il est nécessaire d’effectuer de nombreuses recoupes des carreaux. Pour le carrelage d’un escalier en colimaçon, faites appel à un artisan C2A, qui s’occupera de l’installation. Comme pour tout type d’escalier, il est important d’opter pour un carrelage antidérapant, pour éviter les risques de chutes. Sinon, il est également possible de poser un nez de marche, qui renforcera la fonction antidérapante, tout en ajoutant un côté esthétique au carrelage.
Comment savoir si un carrelage antidérapant répond aux normes de glissance ?
Les carrelages intérieurs et extérieurs sont classés selon des normes auxquelles ils répondent, pour vous permettre de choisir le plus adapté à vos besoins. Un carrelage intérieur n’a pas besoin de présenter les mêmes spécificités qu’un carrelage extérieur.
Le carrelage intérieur doit répondre à plusieurs normes. Tout d’abord, le classement UPEC (Usure, Poinçonnement, Eau, Chimie). Ce classement indique la résistance du carrelage à l’usure, aux rayures et à la marche, la résistance mécanique à la casse, aux impacts, la réaction du carrelage face à l’eau et sa résistance aux taches et aux produits chimiques. Pour les deux premiers critères, le carrelage doit répondre à une certaine valeur comprise entre 1 et 4. Pour les deux autres, il doit être entre 0 et 4. Plus le chiffre est élevé, plus la résistance est bonne. Viennent ensuite les normes PEI spécifiques aux carreaux en grès émaillés. Ces normes classent l’abrasion et l’usure de l’émail. L’échelle de MOHS classe les carrelages en fonction de leur résistance aux rayures et à la dureté des minéraux. Le classement va de 1 à 10, 1 étant une résistance aux rayures très faible et 10, une très bonne résistance. Enfin, on détermine un bon carrelage grâce aux normes de glissance. Deux tests sont réalisés pour évaluer et classer le carrelage. Tout d’abord, la norme A/B/C, calcule la résistance à la glissance pieds nus. Le A représentant une adhérence moyenne, le B, une adhérence élevée et le C, une forte adhérence. La norme R définit la résistance à la glissance pieds chaussés. Cette norme concerne aussi les carrelages extérieurs. Elle se présente sous forme d’un classement représenté par une échelle allant de R9 (peu antidérapant) à R13 (très antidérapant). Chaque niveau est accompagné d’un conseil d’usage. Pour un carrelage intérieur, les classements R9 et R10 sont amplement suffisants. Au-delà des classement R10, les carrelages sont destinés à des usages extérieurs ou industriels.